Côte d’Ivoire/Rébellion : De nombreux pillages de domiciles et enlèvements

Posted on 10 avril 2011

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ABIDJAN – La rébellion pro-Ouattara, soutenue par la France, est accusée de pillages de domiciles et d’enlèvement de plusieurs personnalités,  à indiqué à Directscoop, samedi, un responsable de la majorité présidentielle.

Selon la même source, Stéphane Kipré, président de l’Union des nouvelles générations (UNG), un parti politique proche du président Gbagbo, a été enlevé par des hommes armés et conduit en direction d’Anyama, une ville sous contrôle de la rébellion. Le Préfet de la Région des Lagunes, Préfet du département d’Abidjan, Sam Etiassé, a été également enlevé par des hommes en armes qui répondent désormais sur son téléphone portable.

La résidence du Premier Ministre Aké N’gbo a été pillée et entièrement mise à sac par les hommes armés de Ouattara. Il en est de même de celle de Pascal Affi N’guessan, président du Front populaire ivoirien (FPI).

Ont également été pillées et mises à sac, les résidences de Marie Odette Lorougnon, député d’Attiécoubé, Kassoum Fadika, Directeur général de Pétroci, Koudou Jeannette, Directeur général de l’Agefop et sœur du Président Laurent Gbagbo, Nady Bamba, Directeur général de Cyclone, Mamadou Ben Soumahoro député de Bako, Léon Emmanuel Monnet Maire d’Adzopé, Tanoh Agnès, membre du cabinet de la première dame.

Le maire de Soubré, Pierre Kipré et son épouse bien que membres du RDR n’ont pas échappé à la furia des hommes de Ouattara, en représailles certainement à leur soutien à la légalité constitutionnelle. Leur domicile à Soubré a été entièrement pillé.

Les hommes de Ouattara sont à la recherche des leaders des mouvements patriotiques, selon la même source qui s’empresse d’ajouter : « Jean Jacques Béchio et Bro Grébé sont en vie et en sécurité bien que inscrits sur la liste noire des terroristes de Ouattara ».

Ces cas de pillages de résidences de personnalités politiques et administratives signalés font suite aux pillages de nombreux  magasins et centres commerciaux tant à l’intérieur du pays qu’à Abidjan.

Après l’entrée des forces rebelles dans les villes, les prisonniers avaient été systématiquement libérés et armés par les hommes de Ouattara.