Côte d’Ivoire : Nouveaux bombardements des MI-24 onusiens à Yopougon

Posted on 4 Mai 2011

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ABIDJAN – Les bombardements aériens de l’aviation onusienne ont repris mercredi matin dans la commune populaire de Yopougon, jugée acquise au Président Laurent Gbagbo, a constaté un journaliste de DirectScoop.

« Vers 10 heures, nous avons vu survoler les hélicoptères MI-24 de l’ONUCI survolé la capitale en direction de l’ouest », rapporte-t-il. D’autres témoignages situent les premiers bombardements aux alentours de 10 heures 30 où « de fortes détonations ont été entendus jusqu’à Angré », un quartier de la commune de présidentielle de Cocody, jouxtant le quartier nord d’Abobo ».

Les forces loyales à Alassane Ouattara ont lancé lundi un nouvel « assaut final » sur les positions tenues par les résistants à Yopougon.

Selon plusieurs sources concordantes, les combats feraient rage, les deux camps ayant  enregistré de sérieuses pertes. Des communes avoisinantes auraient été gagnées par les affrontements. Des affrontements ont été signalés à Dabou, une petite ville située à 30 km.

Mardi, c’était autour du Plateau, quartier des affaires séparés de Yopougon par la lagune, de faire les frais de la farouche opposition FRCI-Résistants. L’on a signalé aussi des échanges de tirs à Adjamé. Le retour au calme espéré par les nouvelles autorités installées par la communauté internationale  semble de plus en plus incertain.

Les forces d’Alassane Ouattara font face depuis la capture du Président Laurent Gbagbo à une résistance farouche de la part de ses partisans. Les nombreux assauts répétés se sont soldés par des échecs, les pro-Ouattara essuyant de sérieux revers.

Des négociations ont été engagées et ont abouti vendredi à une cérémonie de dépôt d’armes par une cinquantaine de combattants. Pour les résistants, il s’agissait de montrer leur bonne foi après tous les nombreux appels.  Pour l’essentiel de leurs revendications, les résistants exigent la cessation immédiate des exactions commises envers les populations jugées proches du Président Gbagbo.