ABIDJAN – Le Président Laurent Gbagbo, renversé par la coalition armée Licorne-ONUCI-FRCI, fidèle à Alassane Ouattara, n’a reçu aucun chef d’accusation, après 3 mois de détention « sans base légale », a constaté DirectScoop.
Selon ses avocats, aucun décret d’assignation à résidence, ne lui a été par ailleurs signifié. L’ex-chef d’Etat serait donc « séquestré », sous le silence complice de l’Opération des Nations Unies (ONUCI). Une situation que ne dément pas Simplice Kouadio, nouveau procureur d’Abidjan nommé par Ouattara, qui avance attendre l’autorisation du Conseil Constitutionnel ivoirien avant de lancer des éventuelles poursuites contre Laurent Gbagbo.
Le Président Gbagbo et plusieurs personnalités jugées proches, ont été transférés dans les prisons du nord du pays au lendemain du renversement du régime le 11 avril. Ceux-ci sont traités dans des conditions matérielles inhumaines. Une vidéo circulant sur internet depuis le début de la semaine révèle le traitement humiliant infligée aux détenus de Bouna dont le fils du Président déchu, Michel Gbagbo et le chef du FPI (parti fondé par Gbagbo), Affi N’Guessan.
Les avocats du Président avaient dénoncés lors d’une tournée en mai dans le nord, ces « conditions matérielles inhumaines ». La Fédération Internationale des Droits de l’Homme, lors de son passage à Abidjan, a exigé la libération des prisonniers politiques de Ouattara, s’il n’y avait pas de charges retenues contre eux.
Le Président Laurent Gbagbo est détenu (officiellement) dans une résidence à Korhogo (nord du pays). Son épouse, députée, est elle aussi incarcérée en dépit de son immunité parlementaire ainsi que plusieurs hautes personnalités du régime déchu. Les manifestations et autres actions se poursuivent pour demander leur libération.
Lord Ojaak
11 juillet 2011
Le chef du Front populaire ivoirien (FPI), Mamadou Koulibaly, a annoncé lundi qu`il quittait le parti de l`ex-président
Laurent Gbagbo, arrêté le 11 avril après quatre mois de crise post-électorale, en dénonçant le refus du « changement » en son sein.
« Mon engagement au sein du FPI étant allé jusqu`à l`épuisement de toutes les possibilités compatibles avec mes convictions, j`ai décidé (d`y) mettre un terme », a déclaré devant la presse M. Koulibaly, président de l`Assemblée nationale devenu chef par intérim du FPI après la chute de Laurent Gbagbo. Il a fustigé le refus de la direction du parti de « tout changement ».
DELHORMENI
11 juillet 2011
Mamadou K. avait sn idée bien arrêtée depuis le jour où il rentré en CI et a convaincu YAO N. d’accepter de déclarer wat rat comme président. Au lieu de se préoccupé de ses camarade de lutte emprisonnés arbitrairement, c la création de sn parti à lui ki le préoccupe, et pr donner des raisons à sn retrait du FPI il commence par un changement du parti sachant très bien ke ses camarades s’y opposeraient. Il ns gonfle avec ses chantages et ns sommes fatigués de çà. Lui seul sait ce kil a eu comme discution avec wat rat. Ka celà e tienne. Etant fils du pays il peut aussi contribué au retour à la paix et à ue CI prospère sans pour autant faire partie du FPI. s lui en sommes gré pour tout ce kil a apporté au pays et ke sa pierre à l’édifice du pays s emmène à s réconcilier. KE DIEU LE BENISSE
AfricaMylove
11 juillet 2011
Frères!
(Svp faites circuler ce message)
1) BOYCOTTONS les produits français (médias, nourriture, cosmetiques, services financiers, francophonie, etc.)
2) Mettons un EMBARGO SUR LA FRANCE dans nos vies et dans nos pays Africains! Non aux ONG francaises, non aux « investisseurs » français, non aux « coopérants », non aux faux-prétextes de la France pour mieux asservir l’Afrique! Que plus jamais et d’aucune façon la France ne s’occupe des affaires Africaines!
3) QUITTONS L’ONU! Nous ne pouvons continuer a financer une organisation qui nous tue!
4) Créons NOTRE MONNAIE! Gage de la souveraineté économique et culturelle des peuples Africains!
5) Créons une ARMEE INTEGRE et FORTE, capable de dissuasion mais surtout prête à sacrifier sa vie pour protéger la population des envahisseurs! Un militaire qui n’est pas prêt a mourir pour protéger son pays (la population et le territoire national) n’est pas un militaire!
6) Créons un TRIBUNAL PENAL PANAFRICAIN pour JUGER les innombrables crimes de la France en Afrique, depuis 500 ans! Marquons juridiquement le jugement et la condamnation de la France en Afrique pour crimes contre l’humanité, crimes de guerre, corruption, haute trahison, génocides, etc.
7) OBSERVONS, PLANIFIONS et AGISSONS, quelles que soient nos aptitudes et compétences, pour libérer l’Afrique!
8) L’Afrique est malheureusement gangrenée de collabos prêts a trahir leur pays pour le pouvoir et l’argent. Soyons VIGILANTS et PRUDENTS dans nos démarches de libération, et SACHONS FAIRE BEAUCOUP AVEC PEU. C’est possible!
9) La ruse est plus efficace que les canons. Exploitatons les points faibles de nos ennemis PAR LA RUSE et l’INTELLIGENCE que Dieu nous a données!
10) Sachez-le, Frères: NOS ENNEMIS NE SONT PAS INVINCIBLES! Quelles que soient la force de leurs canons (les bombes ne remplaceront jamais l’intelligence humaine!), leur puissance monétaire (France et USA sont très endettés et en faillite, et comptent sur l’ignorance de certains pour les sortir de là) ou la manipulation de leurs médias internationaux (un mensonge maquillé et répété 10 000 fois restera un mensonge. Discernement!), NOUS VAINCRONS car la Vérité et la Justice triomphent toujours! Le petit David, avec sa fronde et son caillou, a visé le géant Goliath sur son point faible, la tête! Toute la grande armée des Philistins a été démantelée et humiliée par la bravoure d’un jeune garçon pauvre, inexpérimenté et apparemment naïf, mais courageux et fort d’avoir en lui la Vérité et la Justice => DIEU! Nous connaissons les points faibles de nos ennemis – car ils en ont -, ils ne sont pas invincibles!
11) La DIASPORA africaine doit S’ORGANISER! Les Israeliens, les Européens et les Chinois peuvent compter sur leurs diasporas pour peser sur l’échiquier politique national et international. Que chaque Africain se rapproche de son association d’origine et que chaque association s’organise en LOBBYS AFRICAINS liés à la politique, à l’économie, au social et au culturel.
Courage et patience! Nous vaincrons!
Ingrid
11 juillet 2011
Au sommemt de l’UA Lula da Silva ex-Presi du Bresil a dit: « Suivant l’exemple de l’Amerique Latine l’afrique devrait decider de prendre sa vraie independance qui est aux mains des occidentaux.
Le continent africain qui est riche de gisement mineraux et des terres fertiles, aurait en effet toutes les potentialités pour devenir la première puissance economique planétaire ».
@ Africamylove tu l’as dit le problème est que malheureusement l’afrique est gangrené des collabos prêts à trahir leurs pays pour le pouvoir et l’argent.
Tous les moyens pour les mettre dehors!!!
nina
11 juillet 2011
ils n’ont pas de preuve pour l’inculper, mais comme ado est maudit alors il le garde pour son plaisir, sauf que se plaisir aura bien une fin
marc
11 juillet 2011
NE JAMAIS OUBLIER LES TORTURES INFLIGEES PAR KANDIA CAMARA A SIMONE EHIVET GBAGBO
Ce lundi 11 juillet 2011, nous nous souvenons également de ces images terribles, de la Première Dame de Côte d’Ivoire, malmenée, torturée à l’hôtel du Golfe. Eh bien, des éléments FRCI qui ont été témoins oculaires, aujourd’hui mécontents du traitement qui leur est reservé après qu’ils aient risqué leurs vies pour ceux qui sont au pouvoir, ont décidé de parler. Ce sont eux qui nous apprennent que les cheveux arrachés de Simone Ehivet Gbagbo l’ont été par … KANDIA CAMARA, actuellement ministre dans le gouvernement « CEDEAO » ivoirien, de Dramane Ouattara. Nous le répétons, et tous les témoignages sont formels, c’est bien la vulgaire petite guinéenne, aujourd’hui à ce point émancipée en Côte d’Ivoire, Kandia Camara, madame « capturation de Gbagbo », qui de ses sales mains, a arraché, dans une rare fureur, les cheveux de Mme Simone Gbagbo. Elle une femme qui sait combien les cheveux mêmes simplement tressés, font mal, voilà, comme on le voit sur ces images, le résultat de son … travail, de sa lâche cruauté. Ah la réconciliation des hypocrites !
» Kandia CAMARA dite « Kandia de Conakry » est la soeur cadette de Gaoussou KAMISSOKO qui a été journaliste à Fraternité-Matin. Et que tout son mérite c’est d’être la présidente exaltée des femmes du parti xénophobe, tribaliste, exclusioniste de Dramane Ouattara, le RDR. Tout le cursus scolaire de cette enragée de KANDIA que les Ivoiriens médusés ont découverte pendant la campagne électorale, lors des débats télévisés, se limite à un poste de « maîtresse d’éducation physique » de piètre niveau d’instruction. C’est pour cela qu’elle a parlé de « capturation de Gbagbo » tout comme un certain Tuo Fozié s’était rendu célèbre. Elle est ministre de l’Education Nationale, elle qui n’en n’a du reste pas. Fozié, Kandia, la plupart des FRCI et d’autres crétins du même acabit, voilà l’exact reflet de l’idée très claire que Dramane Ouattara se fait de tout ce que la Côte d’Ivoire mérite. Et si, ici et maintenant, les VRAIS Ivoiriens, ne tirent pas TOUTES les conséquences de cette terrible situation, nous n’aurons qu’à nous en prendre qu’à nous-mêmes. Car avec une brute inculte comme KANDIA, on ne sait pas ce que les enfants ivoiriens deviendront sous peu. »
Saturne
11 juillet 2011
Celui ou celle qui me porte main il ou elle meurt toujours.
marc
11 juillet 2011
Nous l’avions dit que ce cretin etait en service aupres de ouattara. La confirmation est bien la. Attendez maintenant pour la nommination. Le parti se nettoie de lui-meme de ses traitres.
=========================================================================
Côte d`Ivoire: le chef du parti de Laurent Gbagbo annonce sa démission
Source : AFP : Dernière Mise à jour : 12/07/2011 (Auteur : AFP)
Lu : 93 fois
Le chef du Front populaire ivoirien (FPI), Mamadou Koulibaly, a annoncé lundi qu`il quittait le parti de l`ex-président .Laurent Gbagbo, arrêté le 11 avril après quatre mois de crise post-électorale, en dénonçant le refus du « changement » en son sein.
« Mon engagement au sein du FPI étant allé jusqu`à l`épuisement de toutes les possibilités compatibles avec mes convictions, j`ai décidé (d`y) mettre un terme », a déclaré devant la presse M. Koulibaly, président de l`Assemblée nationale devenu chef par intérim du FPI après la chute de Laurent Gbagbo. Il a fustigé le refus de la direction du parti de « tout changement ».
PAPRINE
11 juillet 2011
la haine de mossi drame va l’emporter un jour.Qu’il n’est pas honte de libérer le président KOUDOU LAURENT GBAGBO
XENEPHOBE EBURNEEN
11 juillet 2011
Afrcamylove,
boycott c’est petit,il faut capturer 3 petits francais et les tuer dans tous les pays africains on rit trop avec eux
ulrich
12 juillet 2011
et tu penses que c’est une solution! ce qui me navre maintenant que nous avons tous constaté la lâcheté des dirigeants africains et des soit disant politiciens Ivoiriens qui ont permis ce qui est arrivé en Côte d’Ivoire, c’est que tu penses qu’ en tuant des Français que cela va faire bouger vos mentalités. tu es de courte vue mon ami! cela n’empêchera pas vos dirigeants de continuer à baisser leur pantalon devant les pays occidentaux et à cirer les pompes de Sarkozy ou autres Obama. la solution n’est pas de tuer les blancs qui sont restés dans ce pays pour pouvoir témoigner de ce qui s’y est passé , la solution c’est que les Africains et les Ivoiriens en particuliers prennent leurs destins en main et en finissent avec leurs dirigeants et militaires tous plus pourris les uns que les autres. j’ose espérer qu’il y a quand même des hommes d’honneur dans ce pays. quand je parle avec des amis, les Ivoiriens sont prêts à agir et à se lever mais il manque une figure de proue qui ne pense pas à s’en mettre plein les pôches. existe-t-elle en Côte d’Ivoire? l’avenir nous le dira. mais une chose est sure si personne ne veut
prendre la responsabilité d’organiser la lutte contre la dictature en place, la Côte d’Ivoire est
repartie pour cinquante ans de colonisation et d’asservisssement peut-être même au profit du Burkina avec ce qui se profile, une réunification pour le plus grand intérêt des pays
occidentaux. la solution est chez vous, en chacun de vous, ne la cherchez pas ailleur ou alors soumettez vous.
francoise
11 juillet 2011
@tous nous prenons acte de la demission de MK. Le masque est enfin tombe. DEPUIS 2007 que ce monsieur avait deja ete corrompus. mais il ne savait pas comment faire pour se devoiler. il a verse dans la provocation. voulant pousser le PR GBAGBO a le virer. ce qui lui aurait permis de destabiliser le FPI avant les elections. MAIS LE GENIE DE MAMA avait compris son jeu et n’est pas tombe dans le piege. j’espere que son depart va lui permettre enfin de realiser son et de s’epanouir. que ceux qui veulent le suivre le fassent des maintenant afin que le parti apres etre vide des traites se donne les moyens d’engager le processus de liberation du PR et de la Cote d’ivoire. Bon vent MK et que DIEU te libere de l’emprise de la DROGUE. n’oublie pas de recruter au passage ALPHA BLONDY, AL MOUSTAPHA , EUGENE DJUE ECT………. ET LE RESTE DES NORDISTES ET DES BAOULES QUI NE SE RECONNAISSENT PAS EN ADO ET SES TUEURS.
francoise
11 juillet 2011
je voulais dire son reve
XENEPHOBE EBURNEEN
11 juillet 2011
il faut ke tout les traitres tapis dans l’ombre puissent sortir avant de liberer le pays,si mamadou koulibaly fait ca actuellement,c’est kil y a encore des traitres meme au fpi ils faut kils se montrent tous pour pouvoir bien nettoyer le pays..hier c’etait mangou,aujourd’hui c’est koulibaly demain a ki le tour ……………….
afrik
11 juillet 2011
bon vent et bonne chance mr…..
ATVAOS
11 juillet 2011
Pour gagner du temps OUATTARA doit impérativement démontrer la légalité de son élection car à preuve du contraire il a bel et bien fait un coup d’Etat parachuté par la France de SARKOZY.
Si le Président GBAGBO avait même 100 fois le degré de rancune de ce néfaste individu, il ne serait pas là en train de parader.
Mohamed
11 juillet 2011
——————————————-
ANNONCE — ANNONCE
Voix de la Resistance Africaine
——————————————-
Vergos Vespucci alias VV DANS SON EXCELLENTE EMISSION « YOP DIRECT DU SAMEDI », DU 9/7/11, SUR LA VIE SOCIO-POLITQUE EN COTE D’IVOIRE, REDIFFUSION, AUJOURD’HUI 11/7/2011, 19:30 GMT SUR LA VRA
Cliquez ici: http://www.vr-africa.com
Merci
Mohamed
assez
11 juillet 2011
bon débarras enfin. Dieu est grand bientot la libération de la CI amen gloire à toi seigneur.
Enstci
11 juillet 2011
20h37
Saturne
11 juillet 2011
Good-bye my friend, Adios amigo, Auf Widersein, Aurevoir.
Franchement tu commençais à pomper l’air.
On ne te comprends plus et on ne sais plus trop dans quel sens allait tes différents discours.
Si c’est pour dire tout et le contraire en même temps alors mieux vaut t’en aller.
On s’attendait à plus d’entrain venant de toi après les évènements difficiles que nous avons traversés.
Mais tu n’as pas été à la hauteur.
Tu as été à coté de la plaque.
Sachant que le mossi avait besoin de toi et qu’il était bloqué, tu aurais du marchandé ton aide que tu lui a finalement apporté et obtenir quelque chose en échange.
Au contraire tu n’as rien obtenu.
Il s’est servi de toi comme de tout les autres pour enduite bloquer votre salir et dire que vous ne méritez plus de siéger.
Le mossi reste et demeurera toujours traite, perfide, rancunier, sanguinaire et indigne de confiance.
Tu aurais du le savoir.
Tu t’es réveillé trop tard.
Et tu nous emmerde.
On ne changera rien.
Le FPI ne changera pas sans ses leaders significatifs.
Celui qui pensait le contraire s’est royalement trompé.
On continuera de faire ce que Gbagbo nous a toujours appris.
Ton courage de Marcoussis a fondu comme beurre au soleil.
On ne reconnaissais plus celui qui avait prononcé le discours de 2004 après l’operation dignité.
Vraiment, vraiment, vraiment et encore vraiment ADIOS et bonne chance dans ta vie.
Et que tout ceux qui veulent s’en aller s’en aille.
JE PROPOSE AKOUN LAURENT À LA TETE DU FPI.
Son heure est arrivée.
Que le Pr. OURAGA OBOU prenne le secrétariat du parti et que ce oureto nous foute la paix.
Cher camarades militants faisons passer le message pour une A.G. extraordinaire afin de promouvoir de nouveaux leaders en attendant la libération des personnalités injustement, illégalement et arbitrairement détenus.
LAURENT AKOUN ET OURAGA OBOU.
LAURENT AKOUN ET OURAGA OBOU
LAURENT AKOUN ET OURAGA OBOU
LAURENT AKOUN ET OURAGA OBOU
Que tout ceux du CNRD se rassemble pour créer une seule et unique force politique. Laurent Dona Fologo et le doyen Berbard Dadié doivent rejoindre le FPI et créer une grande fédération ou une coalition politique représentative de la vraie et unique Côte d’Ivoire.
Jean Chrésus
11 juillet 2011
Lumière sur le développement de ce qui se raconte dans les rues ivoiriennes avec Jean-Chrésus, sur la VRA, http://vr-africa.com/, mercredi et jeudi à partir de 19 h 30min GMT sur la voix de la résisttance Africaine vous y êtes attendu http://login.streamplus.de/player.php?spt=12113.asx
marc
11 juillet 2011
Il doit manquer quelque chose pour mamadou koulibaly? Mais pour le reste, vous comprendrez.
=========================================================================Devinettes politiques
Il y a 43 jours
Popularité
Crise post-électorale ivoirienne, Drame Man
Connaissons-nous bien la classe politique ivoirienne ? Voici quelques devinettes pour nous permettre de répondre à cette question.
Je suis de la majorité présidentielle (LMP).
Je suis venu du Ghana, non pas au 19e siècle, mais au 21e.
Je ne suis ni pour, ni contre les nouvelles autorités ivoiriennes.
Qui suis-je?
Autrefois grand, je suis aujourd’hui petit.
Après avoir combattu vigoureusement, j’ai désormais rallié le camp de mes adversaires.
Je suis une tête qui refuse de tomber, un leader qui rêve d’une seconde chance.
Qui suis-je?
Je suis le maître incontesté du parjure.
Je dis, puis dédit.
Je proclame et proclame à nouveau.
Qui suis-je?
J’ai beaucoup d’ennemis et très peu d’amis.
J’ai été, ne le suis plus, mais semble toujours l’être.
Je désire la même chose que tous les ivoiriens, mais suis-entendu?
Qui suis-je?
Ancien patron dans l’administration, j’ai depuis tourné ma veste contre mon employeur.
Annoncé comme le « candidat de la rupture », j’ai réalisé le magnifique score de 0,37% au premier tour de la présidentielle.
Qui suis-je?
Je suis un doyen dans le milieu politique ivoirien, et (hélas) à ma troisième tentative infructueuse au poste de président de la République.
Professeur de mon état, je suis le président du Parti des Intellectuels Tranquilles.
Dans mon parti, si tu es (vraiment) patient tu deviens ministre.
Qui suis-je?
Ancien Grand Vizir, j’ai juré d’être Calife à la place du Calife un jour.
Je suis, selon mon épouse, « foncièrement honnête ».
Je suis démocrate à temps partiel.
Qui suis-je?
Poids plume dans ma catégorie, je me bat pour ne pas rester dans l’oubli.
Membre de la confrérie Houphouëtiste, je suis originaire de Danané, dans l’Ouest du pays.
Qui suis-je?
OUATTARA LE BON
11 juillet 2011
Papadou coulibaly est jaloux du President Gbagbo…qui l’a sorti du neant……il ne fera pas long feu dans tous les cas ….car il n’a pas l’aura et la carrure du Pr Gbagbo que dieu a oint.
Tout ceux qui tourne le dos a Gbabgo…tourne le dos au peuple……..le parti de Mamatraitre Coulibaly n’ira nul part car les ivoiriens s’en foute de lui a ce satade de la lutte…bon vent à lui en enfer…………….
OUATTARA LE BON
11 juillet 2011
Mamadou coulibaly……….pardon mamatraitre coulibaly ….est l’antichrist….qui pense que les ivoiriens sont des idiots……….je pet un gros pooom sur son parti………….
OUATTARA LE BON
11 juillet 2011
Lundi 11 juillet 2011 1 11 /07 /Juil /2011 21:21
Daloa-LES Frci cassent le caveau familial du colonel Logbo.
Par thruthway – Publié dans : Droit de l’homme
Décidément, les soldats d’Alassane Ouattara sont dans leur logique de s’attaquer à tout ce qui a un lien avec le régime du président Gbagbo. Même les tombes ne sont pas épargnées dans leur fureur. Selon des témoins, la consternation était vive le 28 juin à Krikoria, dans la sous-préfecture de Gboguhé, dans le département de Daloa. Krikoria, village natal du colonel Logbo Toh Raphaël, aide de camp du président Laurent Gbagbo, a été la cible des Frci (forces pro-ouattara) ce jour-là.
Partis à bord de 4 véhicules de type 4×4 estampillés léopard, les éléments des Frci se sont également munis d’un bulldozer pour casser entièrement le caveau familial où reposent pour l’éternité, Zika Logbo et maman Grogbo, père et mère de l’ aide de camp du président Gbagbo.
Selon nos sources, cette profanation est faite au motif que des armes y auraient été cachées. Mais n’ayant pas découvert d’armes, ces visiteurs sans cœur ont abandonné les ossements avant de quitter le village non sans prendre le temps de bien piller la résidence du colonel.
Ce désolant spectacle a ravivé la douleur des villageois qui étaient tous en pleurs parce que s’expliquant difficilement cet acte. Avec l’armée d’Alassane Ouattara, les morts ne sont plus respectés. Pire, ils ont traqués et bafoués dans leur repos éternel partout sur le territoire. C’est cela l’Etat de droit version Ouattara.
marc
11 juillet 2011
SIGNEZ LA PETITION
90 jours de detention pour Laurent Gbagbo
PLUS QUE JAMAIS, LA PAIX ET LA RECONCILIATION NE SE FERONT QU’AVEC LAURENT GBAGBO LIBRE ET VIVANT.
SI CE N’EST DEJA FAIT SIGNEZ LA PETITION INITIEE PAR GUY LABERTIT ET DES PERSONNALITES ET FAITES LA CONNAITRE AUTOUR DE VOUS. Merci par avance de votre engagement.
http://liberezlaurentgbagbo.blogspot.com/
OUATTARA LE BON
11 juillet 2011
Transfert de cadres pro-Gbagbo nuitamment à Boundiali les détails
infodabidjan
infodabidjan.net évoquait il ya peu, le tranfert de cadres pro-Gbagbo nuitamment à Boundiali. Information reprises par ailleurs par la presse ivoirienne. Il est vrai que le départ de Koulibaly Mamadou du FPI (un non évènement pour nous à côté des soufrances que vivent les ivoiriens sous le régime Ouattara) intéresse la presse ivoirienne en ce moment. Nous avons décidé de revenir sur le tranfert bizarre de ces cadres pro-Gbagbo en vous donnant quelques details importants.
25 personnalités proches du Président Laurent Gbagbo ont été transférées dans un établissement pénitentiaire à Boundiali tôt le samedi 9 juillet 2011 par la route. Le Ministre Raphaël Dogo, arrêté le mardi dernier, a été inculpé précipitamment et fait partie du groupe.
Ils sont 20 hommes et 5 femmes. Ils ont été placés dans le seul établissement pénitentiaire fonctionnel sur le territoire ivoirien à ce jour. Cet établissement pénitencier a justement été réhabilité précipitamment pour accueillir ces 25 personnes. Parmi ces cadres et au-delà du Ministre Dogo, figurent l’ancien Premier ministre de Laurent Gbagbo, Gilbert Marie Aké N’Gbo, les anciens ministres Alcide Djédjé, Désiré Dallo, Christine Adjobi, Danielle Boni Claverie, Joseph Kata Kété… l’ancien gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (Bceao), Philippe Henri Dacoury-Tabley.
Ces personnes, on s’en souvient, se sont retrouvées à la Pergola parce que ne se sentant pas en sécurité chez elles, ont obtenu de l’ONU et du Gouvernement, d’être placées sous protection dans cet hôtel. Elles ont donc fait confiance à l’ONU et au Gouvernement pour assurer leur sécurité. Et elles se sont retrouvées on ne sait pourquoi ni comment prisonnières.
Interrogé sur le choix de Boundiali, le ministre de la justice a expliqué qu’il n’y a plus de prison dans le sud de la Côte d’Ivoire. « L’assignation en résidence surveillée est une mesure administrative prise par le président de la République. Elle n’était pas liée à une procédure judiciaire. Après avoir été inculpées, ces personnalités ont été placées en détention préventive, une mesure qui ne s`exécute pas dans un hôtel. Ces anciens dirigeants n’avaient donc plus le droit de rester à la Pergola….”
En somme l’on s’interroge toujours sur la legalité d’une telle détention. Toujours est-il les détenus sont placés dans 3 cellules. Les femmes dans une, les hommes dans deux (10 par cellule). Les conditions de détention sont excécrables. Ils n’ont pas d’eau courante. Certains sont sérieusement malades et leurs médicaments ne peuvent être trouvés qu’à Abidjan. Le Général Vagba Faussignaux est quasiment paralysé du côté gauche et n’est pas loin de perdre son bras gauche. Le procureur a dit qu’il lui affecterait un kiné, qui n’est venu que 2 fois. Leur déplacement a été appelé convoi spécial. On s’interroge sur les raisons de cette mesure. Veut-on les tuer ? Rien n’est prévu non plus pour le Ministre Dogo, handicapé physique.
Marie Laure Koutouan
OUATTARA LE BON
11 juillet 2011
L’AFRIQUE MALADE PROFONDEMENT DE SES PANTINS DE DIRIGEANTS…..LE CAS SASSOU N’GUESSO
OUATTARA LE BON
11 juillet 2011
OBAMA GRAND MEURTRIER DE LA PLANETE………………..
Le gouvernement américain admet ouvertement avoir armé les gangs de la drogue mexicains avec 30 000 armes à feu – mais pourquoi?
Lundi 11 Juillet 2011
source: alterinfo
C’est maintenant un fait largement rapporté que sous l’administration Obama, les agents fédéraux américains ont activement placé plus de 30.000 armes entièrement fonctionnelles dans les mains des gangs de la drogue mexicains, puis ont stoppé toutes les activités de surveillance et de suivi de ces armes. Il ne s’agit pas d’une théorie du complot, ni d’une œuvre de fiction. C’est maintenant un fait ouvertement admis que tout ceci fut mis en oeuvre par le BATFE (Bureau of Alcohol, Tobacco, Firearms and Explosives, plus communément appelé « ATF« ) sur ordre de Washington. Le programme a été appelé « Fast and Furious « .
Même Reuters assure désormais la couverture de ces nouvelles et rapporte à quel point les membres du Congrès sont outrés d’apprendre que c’est arrivé.
Des détails commencent aussi à filtrer sur le cover-up au sein de l’ATF, qui était dirigé par le procureur américain de l’Arizona, Dennis Burke, nommé par Obama (L’ingénierie de l’armement illégal a remonté la chaîne de commandement jusqu’au directeur de l’ATF Melson, Kenneth, qui devrait maintenant démissionner. La véritable planification de cette affaire est allé encore plus haut dans la chaîne de commandement, à Washington, probablement jusqu’au procureur général Eric Holder .
Parmi les armes à feu vendues aux gangs mexicains de la drogue se trouvaient des AK-47, des milliers de pistolets et, fait remarquable, des fusils de calibre .50, qui sont généralement utilisés pour mettre hors d’état de marche les véhicules ou effectuer des assassinats par snipers interposés à de très grandes distances (jusqu’à deux miles). Les médias traditionnels rapportent désormais que ces armes sont utilisées dans des crimes violents commis à Phoenix, en Arizona.
la suite voir alterinfo
John Negus
12 juillet 2011
http://www.actioneburnie.org/free-the-innocents
Enstci
12 juillet 2011
Paiement de salaire: Echauffourées entre policiers, hier, au Plateau.
Des sous-officiers de la Police ont failli en venir aux mains, le lundi 11 juillet 2011, à la préfecture de Police, au Plateau, où ils sont censés percevoir leur salaire du mois de mai. Après des heures d’attente et des rumeurs faisant état de l’insuffisance de fonds pour satisfaire tout le monde, ils n’ont plus voulu respecter l’ordre de passage. Il s’en est suivi un cafouillage et des échanges violents de propos dont nous vous épargnons la teneur. Des policiers qui ont été sérieusement secoués par leurs collègues ont voulu utiliser la manière forte pour se faire entendre. Face à ce qui s’apparentait à l’indiscipline et à la confusion, les agents-payeurs ont suspendu le paiement de salaire. Au moment où nous quittions les lieux, plusieurs sous-officiers criaient leur ras-le-bol. Cette affluence record s’expliquait par le fait que le délai de fin de paiement des salaires des policiers à Abidjan, est prévu le mardi 12 juillet 2010. Les principaux lieux de paiement, notamment la préfecture et l’école nationale de Police ont été pris d’assaut par des policiers qui doivent présenter une attestation de service dûment signée par leur commissaire ou commandant. A ce niveau, beaucoup n’ont pas encore reçu d’attestation ou si c’est le cas, certains n’ont pas toutes les signatures requises. « Mon commandant refuse de signer et de mettre le cachet qui atteste que je suis effectivement à mon poste. Mon chef d’unité a signé, mais mon commandant de compagnie refuse, sans me donner de raison valable », nous a expliqué un sergent d’une compagnie républicaine d’Abidjan. Autour de lui, plusieurs policiers se retrouvaient dans le même cas. Ils ont à leur tour exprimé leur colère contre leur hiérarchie. « Certains de nos chefs veulent nous exposer en faisant croire que nous ne venons pas au boulot ou que nous avons déserté nos postes. Le ministère de l’Intérieur qui demande des rapports régulièrement pourrait s’appuyer sur ces listes pour dire que nous avons déserté. Et si nos chefs continuent de nous exposer, nous allons protester vigoureusement dans nos casernes pour démontrer que nous n’avons pas déserté », a renchéri le sergent-chef T.S. Au moment où nous mettions sous presse, le calme était révenu, mais le paiement n’avait pas repris.
M’BRA Konan
Source : cotedivoire.canalblog.com (Soir info)
Enstci
12 juillet 2011
DANGER, PRISON DE BOUNDIALI !
Dans la nuit d’hier à aujourd’hui (11 juillet 2011, Ndlr), les personnalités proches du Président Laurent Gbagbo détenues dans une prison à Boundiali ont dû faire face à deux urgences médicales, à partir de 3h du matin. Monsieur Maurice Lohourignon a été victime d’une « rétention manifeste d’urine ». Monsieur Basile Mahan Gahé, grand malade connu des hôpitaux pour son hypertension artérielle et son insuffisance cardiaque a fait un malaise cardiovasculaire accompagné de vertiges et de maux de tête. Son poul a aussi beaucoup diminué. Ils ont tous les deux été pris en charge par les spécialistes en médecine qui sont, avec eux, aussi détenus qui, sans matériel, leur ont porté assistance et les ont maintenus en vie jusqu’au matin. Au matin, le Régisseur de la prison, approché, a bien voulu les faire évacuer à l’hôpital de Boundiali. Mais les professeurs de médecine présents dans la prison ont dit que pour sauver la vie de ces deux personnes, il faut absolument que le premier soit pris en charge dans un service d’urologie et opéré dans les plus brefs délais, et le deuxième doit, quant à lui, être pris en charge par des spécialistes dans un service de cardiologie. Par ailleurs, le Général Vagba, devenu impotent, doit être porté au dos pour tout déplacement. Il faut rappeler que le Ministre Dogo est handicapé.
NB: Le Régisseur de la prison a été affecté sur les lieux 1 jour avant les détenus. Il n’a aucune autonomie de décision. Pour la moindre chose, il doit prendre ses instructions à Abidjan. A ce jour, aucune autorité du pouvoir Ouattara ne leur a signifié quoi que ce soit. Ils craignent sérieusement pour leur vie. Il faut rappeler aussi qu’à Korhogo, les détenus militaires, entassés dans un container à 23, ont eux aussi besoin de secours. Il y a peu de nouvelles de ces personnes dont on parle très peu. Il s’agit de Commandant Dua, Me Patrice Bahi, Commissaire Monnet…
Toussaint ALAIN
Source : cotedivoire.canalblog.com
Enstci
12 juillet 2011
Texte qui résume bien la situation dans laquelle est la Mère Patrie en ce moment. Le CHAOS
ADO OU LE DON DE SE METTRE A DOS LES IVOIRIENS
Mardi 5 juillet 2011 – Annoncé comme un sauveur, « la solution pour mon pays », le messie de la Côte d’Ivoire contre Laurent Gbagbo, « ce sinistre dictateur qui fait souffrir les Ivoiriens et aux méchancetés duquel il faut de toute urgence les arracher », selon la rengaine psychédélique du RHDP, Alassane Dramane Ouattara est en passe de pulvériser un triste record : celui de se mettre bientôt à dos la quasi-totalité des Ivoiriens, partisans et adversaires, de façon indifférenciée.
Jamais Chef d’Etat n’aura autant fait l’unanimité sur sa capacité de nuisance, ses promesses non tenues et son incapacité à souder le peuple ivoirien : mal gouvernance, mesures administratives impopulaires et iniques, nominations à caractère ethnique et régionaliste, obsession vindicative. Un cocktail plus qu’explosif qui risque d’emporter, dans des échéances plus brèves qu’on aurait pu l’imaginer, l’alchimiste ivoirien.
Parlant de mal gouvernance, l’on se rappelle encore la récente promesse du nouvel homme fort d’Abidjan de prôner l’excellence et la transparence dans notre pays. L’exemple n’a pas suivi. Nous pouvons en juger : 3 mois après sa prise de pouvoir, Alassane Ouattara, contrairement à Laurent Gbagbo, demeure encore et toujours le Président du RDR (le Rassemblement Des Républicains), son parti et, tout à la fois, chef de l’exécutif ivoirien. L’article 54 de la Constitution est sans ambages sur la question : « Les fonctions de Président de la République sont incompatibles avec l’exercice de (…) toute fonction de dirigeant de parti politique ». La Loi fondamentale ivoirienne est vraiment le cadet de ses soucis. Pour preuve, une autre de ses dispositions a été royalement ignorée par le nouveau locataire du palais présidentiel, à l’opposé encore une fois de Laurent Gbagbo : « Lors de son entrée en fonction et à la fin de celle-ci, le Président de la République est tenu de produire une déclaration authentique de son patrimoine devant la Cour des Comptes », Article 55 de la Constitution de la République de Côte d’Ivoire. Vous avez dit opacité et ésotérisme politique ?
Il faut ajouter à cela qu’Alassane Ouattara gouverne par ordonnance – ce qu’a notamment dénoncé le Président Mamadou Koulibaly -, ayant suspendu le fonctionnement de l’Assemblée nationale. Selon un canard ivoirien, « Jeune Afrique, qui soutient aveuglément Ouattara depuis plus de quinze ans, le qualifie d’hyper-président (dis-moi qui tu fréquentes, je te dirai qui tu es ! Suivez mon regard, Ndlr) et met en garde contre le fait que le président du RDR »concentre aujourd’hui la plupart des pouvoirs entre ses mains ». Et continue : »Une situation inédite depuis la mort d’Houphouët-Boigny. Et qui n’est pas sans dangers »».
Venons-en aux mesures administratives impopulaires et iniques. Dès sa prise de pouvoir, Monsieur Alassane Dramane Ouattara fait annuler tous les décrets pris par son adversaire, le Président Gbagbo, après le 04 décembre 2010, sous le fallacieux prétexte que c’est lui et lui seul qui était élu à cette date comme Président de la République de Côte d’Ivoire. Or, comme le dit un confrère ivoirien, avec une rare lucidité et une logique implacable : « On nous a toujours dit que l’Etat est une continuité et notre constitution dans sa dernière mouture dit qu’un chef d’Etat n’est investi de sa mission que le jour où il prête serment devant l’organe institutionnel habilité pour. L’ascension d’un chef d’Etat à la magistrature suprême est semblable à l’ordination d’un prêtre. Ce dernier, tant qu’il n’est pas ordonné ou consacré prêtre, quel que soit son cursus, ne peut dire de messe. Alassane Ouattara est donc chef d’Etat depuis le 06 mars 2011. Avant lui, c’était le Président Laurent Gbagbo. Et selon le principe de la continuité de l’Etat, il se doit de conduire à terme tous les engagements pris au nom de l’Etat de Côte d’Ivoire par son prédécesseur. Quelle est donc cette incongruité juridique tendant à faire croire qu’entre le 04 décembre 2010, date de la prestation de serment du Président Gbagbo et le 11 avril 2011, date des ordonnances N° 2011-004 et N° 2011-005 portant annulation de tous les actes pris par le Président Gbagbo, la Côte d’Ivoire avait cessé de vivre. Son existence avait subitement discontinué. Paradoxe juridique de taille : comment Ouattara arrive-t-il à dire la messe sans avoir été ordonné ? ». Une énigme qui constitue un vrai cas d’école et sur laquelle devront se pencher les universitaires du monde entier. Quand s’y ajoute le parjure innommable auquel s’est livré le Conseil Constitutionnel pour l’adouber, chapeau bas, les ivoiriens !
Partant de cette incompréhensible et morbide propension à remettre en cause les actes de Laurent Gbagbo et à effacer toute trace pouvant l’évoquer (monuments d’Abidjan, notamment), Alassane Ouattara se livre, depuis quelques semaines à une bien curieuse gymnastique : la reconfiguration de la Cote d’Ivoire.
Ainsi, tous les concours de la Fonction Publique passés après le 04 décembre 2010 sont annulés. Celui qui a parlé de trouver du travail aux jeunes ivoiriens dans sa campagne présidentielle a plongé des milliers d’entre eux dans une détresse sans nom. Certains ont mis des années de dur labeur à décrocher leur admission. Ils sont inconsolables, en ce moment, ainsi que leurs familles parmi lesquelles de très modestes qui voyaient poindre pour elles de l’espérance, à travers l’emploi de leur progéniture. Ce qu’oublie Alassane Dramane Ouattara, c’est que parmi tous ces jeunes figurent également ses partisans. Car, en Côte d’Ivoire, l’obédience politique n’est pas un critère de candidature. A ce sujet, en désespoir de cause, une promotion de l’ENS de 568 élèves professeurs et éducateurs est, actuellement (depuis lundi 04 juillet 2011), en grève de la faim à la Cathédrale Saint Paul d’Abidjan Plateau. Ils n’ont droit à aucun regard de compassion du nouveau « Zorro » ivoirien.
Toujours au titre des mesures iniques, le nouveau gouvernement fait payer les ex-FDS de main à main, insouciant du grand mécontentement que cette nouvelle disposition suscite en leur sein, du fait des grands retards de paiement (les corps habillés étant désormais les derniers à être payés, de premiers qu’ils étaient sous Gbagbo) et des files d’attente interminables. Dans la même veine, il leur supprime les « Hauts-les-cœurs », cette prime de guerre de 50.000 francs CFA commuée, depuis belle lurette, en accessoire de salaire par le Président Laurent Gbagbo – donc plus liée à la guerre – ; cette indemnité est désormais un acquis social pour les Forces de Défense et de Sécurité de Côte d’Ivoire. Alassane Ouattara n’en a cure. Il reste constant dans sa logique de faire payer aux FDS leur loyauté à Laurent Gbagbo. Là encore, il ne fait pas de tort qu’aux pro-Gbagbo mais bien à tous, y compris ses partisans les plus indécrottables. On ne traite pas ainsi la branche la plus sensible de la Fonction Publique.
En outre, un quotidien ivoirien rapporte : « Dès qu’il a pris fonction, Alassane Ouattara a déclaré à la délégation du député PDCI, Ouassénan Koné, qui l’a rencontré sur le sujet, qu’il a «suspendu» les salaires de toutes les institutions du pays, en dehors de la présidence et de la primature. «Suspendus» donc, les salaires des députés à l’Assemblée nationale et de tous les agents de cette institution ! «Suspendus», les salaires des Conseillers constitutionnels et de tous les agents de cette institution ! «Suspendus», les salaires des Conseillers économiques et sociaux et de tous les agents de cette institution ! Même les plus petits agents de ces institutions (gardiens, vaguemestres, coupeurs de gazon, etc.), qui n’ont rien à avoir avec la politique, n’ont pas été épargnés par la mesure de Ouattara ». Et nous y ajouterons : «suspendus», les salaires des hauts magistrats de la Cour suprême, « suspendus », les salaires de la Grande médiature, «suspendus», les salaires de la Grande chancellerie ! Assurément, ils sont nombreux, ceux qui ne bénissent pas Alassane Ouattara, en ce moment.
Un autre tabloïd ivoirien rapporte : « En mai dernier, plus de 300 agents de banque ont été licenciés, avec la caution des nouveaux tenants du pouvoir, pour avoir travaillé à sauver les Ivoiriens d’un désastre humanitaire, alors que Ouattara avaient obtenu des patrons de la BICICI et la SGBCI leur fermeture. La situation est plus sérieuse dans l’armée où les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) sont clairement stigmatisées et menacées de poursuite devant les tribunaux nationaux et internationaux ».
Bientôt, les fonctionnaires et agents de l’Etat dans leur entièreté subiront des mesures très impopulaires, auxquelles les a, du reste, habitués Alassane Ouattara pendant sa gestion de 1990 à 1993, alors Premier ministre du Président Félix Houphouët-Boigny. On se rappelle encore la suppression pure et simple de 12.000 emplois d’agents journaliers et de centaines d’autres fonctions, emplois et services de l’Etat, le salaire à double vitesse des enseignants recrutés à partir de 1991 (payés moitié salaire), la suppression des internats pour les élèves, la suppression des cars de transport pour les étudiants, la réduction du budget des restaurants universitaires et celle plus que drastique du nombre des boursiers de l’Etat. Des mesures qui ont pourri la vie sociale et la vie scolaire ivoiriennes. Les effets induits ont été une vraie catastrophe pour notre pays. Actuellement, sont dans son collimateur, les baux administratifs des « corps habillés », la prime de recherche des universitaires, les frais funéraires des fonctionnaires décédés, les indemnités de logements, le profil de carrière et la nouvelle grille indiciaire des enseignants, les bourses des étudiants, les cités universitaires, les véhicules de services des cadres de l’Administration et les salaires des gestionnaires des entreprises d’Etat.
La ponction en vue sur les salaires des fonctionnaires et agents de l’Etat, dans les causeries de salon, serait de 10 à 15% voire plus, pour dit-on contribuer à la reconstruction de la Côte d’Ivoire. Où est donc passée la fameuse pluie de milliards annoncée, tambour battant, pendant la campagne présidentielle pour séduire les électeurs et amorcer les ivoiriens indécis ? Pourquoi donc tarde-t-elle à venir pour qu’on laisse souffler des Ivoiriens meurtris et appauvris par une crise postélectorale inédite dans l’histoire de notre pays, sans qu’il soit besoin de leur demander un quelconque sacrifice de reconstruction ?
Les agents de la Fonction Publique ne sont pas les seuls qui auront à subir jusqu’au désespoir le nouveau régime ivoirien. Le racket, quoique combattu depuis quelques semaines, a la peau toujours aussi dure. Les automobilistes paient un lourd tribut à la présence des FRCI sur nos routes, eux qui dissimulent désormais leurs forfaits sous tous les déguisements et parades imaginables, pour ne rien laisser paraître. Ils sont ainsi devenus les vigiles forcés de nos résidences, cités et autres quartiers. Les propriétaires de maquis, bars et boîtes de nuits, les populations et les commerçants, dans leur éventail le plus large, sont également soumis au paiement de taxes irrégulières par ces éléments, qui n’hésitent pas à se montrer violents pour parvenir à leurs fins ou à user de la force brutale, en cas de contrariété. Abstraction faite de celles qu’ils versent déjà aux Mairies et à l’Etat de Côte d’Ivoire.
En ce qui concerne les nominations dans les hautes fonctions de l’Administration ou de la République, ou encore à la tête des entreprises d’Etat, Alassane Ouattara ne fait pas meilleure figure. Les nominations sont essentiellement à caractère ethnique et régionaliste. Rien qu’au gouvernement, la moitié des ministres est du Nord, région du Chef de l’Etat. Et cela ne constitue pas un cas isolé. La tendance est plutôt générale, récurrente. Il y a quelques jours, à la direction d’AERIA (Aéroport International d’Abidjan), l’illustre Simplice Zinsou, Président du Conseil d’administration de ce fleuron de l’économie ivoirienne a été démis et remplacé par le Général Abdoulaye Coulibaly, un proche d’Alassane Ouattara. Et dire que très récemment, parlant des mesures de réorganisation des structures étatiques qui seront bientôt mises en vigueur, Monsieur Ouattara n’a pas raté l’occasion de préconiser, une fois encore, la rigueur et la transparence dans la gestion de la chose publique et clamer qu’il ne veut « plus de nomination à caractère régionaliste, ethnique et politique » (sic !). De qui se moque-t-on ?
En son temps, le Président Laurent Gbagbo a été accusé – de mauvaise foi – de tout mettre sur le compte de la guerre pour justifier certaines de ses insuffisances. Et aucune circonstance atténuante ne lui a été concédée dans sa pénible gestion d’une Côte d’Ivoire en plein dans un processus de sortie de crise diablement budgétivore. Sans appui extérieur et, pire, sous embargo pendant les derniers mois de son pouvoir, il a porté à bout de bras la Côte d’Ivoire en opérant une gouvernance plus qu’honorable, en ne comptant que sur les seuls ressorts économiques de notre pays et sur des régies financières d’une efficacité exemplaire.
Aujourd’hui, Alassane Dramane Ouattara hérite d’une situation similaire et est aux abois. C’est le moins qu’on puisse dire. Il a un immense besoin de fonds et d’appuis budgétaires pour se tirer, sans trop y laisser de plumes, des corollaires négatives de la crise postélectorale de 2010. Il a besoin d’atermoiement. Il lui faut un « break », comme disent les Anglais, de plusieurs mois voire une année. Mais après avoir diabolisé de façon méchante et hémiplégique le régime Gbagbo – en difficulté mais digne jusqu’au bout, n’esquivant aucune responsabilité ni engagement envers le peuple ivoirien – le gouvernement RHDP est très mal placé pour nous demander de comprendre quoi que ce soit ou nous appeler à consentir quelque sacrifice que ce soit. Il n’a aucune raison et aucun droit, après ce qu’il a dit des manquements de Gbagbo, de faire des coupes sur nos salaires et indemnités pour reconstruire la Côte d’Ivoire.
Il ne s’agit, ici, aucunement de reconstruction ou d’investissement, en réalité. A l’heure actuelle dans notre pays, c’est le vital même qui est en jeu. Et ce n’est désormais un secret pour personne. Alassane Ouattara fait diversion ; la vérité, c’est que les caisses de l’Etat sont désespérément vides, que les régies financières de l’Etat peinent à retrouver leur opérationnalité, que payer les salaires chaque mois est une gageure. Il a besoin d’argent liquide, dans les meilleurs délais ; ses mentors français et américains n’ont pas tenu parole ou n’en ont pas encore les moyens parce qu’eux-mêmes au bord du gouffre financier. Il ne s’embarrassera pas d’élégance pour le prendre sur nos émoluments. Au besoin, par les pires moyens. Voici la véritable raison de toutes ces mesures impopulaires et iniques qui frappent comme une volée de bois vert tous les Ivoiriens, sans différenciation, installant progressivement le mécontentement général et, surtout, la déception à peine voilée des supporters zélés d’hier. Sur fond de vengeance et de règlements de compte tous azimuts contre les pro-Gbagbo. Bonsoir, la réconciliation nationale et la sérénité sociale !
Au final, Alassane Ouattara est en voie de réussir la prouesse, en seulement trois mois de gestion étatique, de se mettre à dos la quasi-totalité des Ivoiriens, chaque jour plus nombreux à grogner contre sa gestion post-crise et son incapacité à prendre de la hauteur dans le dossier de la réconciliation nationale. « Où nous mène cet homme ? », sommes-nous alors tenter de nous interroger. Vivement que le tir soit rattrapé avant l’inéluctable sortie de route qui se profile à l’horizon, déjà passablement embrouillé, de l’avenir de notre pays !
Que DIEU bénisse la Côte d’Ivoire !
DINDE Fernand AGBO
Source : cotedivoire.canalblog.com
Enstci
12 juillet 2011
le rebelle alain lobognon menace de tuer tous les militants LMP
Le rebelle alain lobognon soit disant ministre pro ouattara de la jeunesse menace de tuer tous les militants LMP qui ne raisonnent pas comme lui.Pourtant ce cancre est sensé être le go-between entre tous les jeunes de ce pays.Voici la vraie nature des énergumènes que la rébellion de ouattara a créé.On chante matin midi et soir sur les télés poubelles réconciliation mais on chercher à tuer tous ceux qui pensent différemment.Voici le lien de sa page facebook et je vous invite à y aller https://www.facebook.com/LEGREGNOAN/posts/2160336458407
Source : La Majorité Présidentielle Gbagbo
Khoumalo
12 juillet 2011
Je voudrais juste demander à tous les patriotes de ne pas repondre (réagir) d’une quelconque façon à la décision du sieur Mamadou Coulibaly.
Qu’on en fasse un non évenement et qu’il en soit ainsi. Souhaitons lui simplement bon vent.
Ne lui donnons pas l’occasion de penser ou croire à d’autres choses.
Il a décidé de partir, qu’il en soit ainsi.
OUATTARA LE BON
12 juillet 2011
mardi 12 juillet 2011
L’éditorial de Henry Agré: le pouvoir par procuration
source: ivoire politique
Le Pol Pot ivoirien a encore frappé. Gravement. Le disciple du sinistre cambodgien est en train de dépasser son maître dans l’art consommé de la tyrannie, de la dictature, des déportations et des tueries massives. Les éléments accablants les uns les autres, militant contre lui depuis le jour fatidique du dix-neuf septembre deux mille deux ne sauraient faire oublier ceux plus anciens. Les autres crimes de masse, souvenons-nous, il les a fait commettre au début des années quatre-vingt-dix, dans les cités universitaires d’ Abidjan. Les viols perpétrés par sa soldatesque sont gravés dans les mémoires, ils sont imprescriptibles selon les lois ivoiriennes. Le sait-on depuis les époques les plus anciennes, le pouvoir corrompt et rend fou. Ostensiblement, lorsqu’il est de procuration, en plus de rendre fou et corrupteur, il grise les parvenus. Il devient fatalement un escabeau dont les guiboles de paille se prennent pour des piles de viaduc en acier. Sous nos tropiques rendus tristes par l’ouragan dévastateur des dictateurs, que n’a-t-on pas vu? Tel dictateur ne s’est-il pas rêvé en prince de sang bleu, se fabriquant au passage une généalogie à nulle autre pareille? Que n’a-t-on déjà vu puis entendu sur toute l’étendue de cécité morale qu’est le landerneau politique africain? Jean Bedel Bokassa, sacré empereur de Centrafrique avec la bénédiction de la France. C’était hier. Gnassingbé Eyadéma, le pauvre niais se faisant appeler le grand timonier par le peuple togolais, c’était encore hier. Les mains déjà rougies du sang des martyrs ivoiriens, supposons que alassane ouattara, le vieux nègre et sa médaille de pacotille veuille se fabriquer un surnom à sa gloire de valet, il s’accorderait un ‘alias » de torrent et de tonnerre. Probablement dans le genre Alexandre le Grand. A moins qu’il n’opte pour le non moins ubuesque Saint ouattara premier de Kong.
Inéluctablement, revenu alors sur terre après l’intermède de délire, je lui demanderais de libérer Michel Gbagbo, un de ses nombreux otages. Je lui signifierais de rendre sa liberté au premier-ministre Affi N’ guessan. Les yeux dans les yeux, tout tyran qu’il est, je lui réaffirmerais que le président Laurent Gbagbo, sa femme Simone et tous les autres ivoiriens qu’il a déportés vers des destinations inconnues doivent regagner leurs domiciles.
Je pousserais un ouf de soulagement le jour que certains pays africains décideraient de quitter le pavillon difforme de l’Union africaine. En son état actuel, je serais vraiment heureux que ce jour arrive le plus tôt possible. Jean Ping, le président de la commission africaine, rechercherait-il une crédibilité à jamais ternie qu’il ne s’y prendrait pas autrement. Il veut faire volte-face, lui le gabonais, homme à tout faire, épigone de Omar Bongo, le dictateur aux petits pieds. Au dernier sommet de l’organisation africaine à Malabo, notre ami Jean Ping s’est découvert une âme d’homme libre et indépendant. La ficelle est trop grosse pour que notre ami gabonais soit pris au sérieux. Le bougre, il se prend pour Laurent Gbagbo après avoir combattu le Woody ivoirien. En s’en prenant à la CPI (cour pénale internationale) et à son argentin de procureur, Jean Ping a dégaîné de façon magistrale contre cet Occident qui a décidé de casser la dynamique souverainiste du continent noir. En Guinée équatoriale, il a clamé haut et fort ce qu’une très grande majorité des africains disent depuis belle lurette déjà.
Il ne faut pas se leurrer, la CPI a été créée pour traquer les africains qui veulent reprendre leur liberté confisquée. C’est un instrument ou une organisation destinée à inoculer le venin de la peur à qui voudrait, parmi les africains, s’affranchir de l’esclavage postcolonial organisé par la France et ses alliés occidentaux. Vous autres Noirs et Arabes, taisez-vous quand bien même nous vous assujettissons. En somme, voici la devise non divulguée de la CPI. Jean Ping, après avoir servi les intérêts de la France dans toute l’Afrique peut-il se dédire? C’est de la rigolade, il n’en a pas les capacités. Tant, les comptes biens garnis dans les banques françaises de son allié Ali Bongo font la une des journaux français. Le « nouvel observateur » de cette semaine ne dit pas autre chose. Cent millions d’euros dépensés par le président gabonais pour acquérir un immeuble à Paris ces jours-ci, cent soixante dix autres millions pour remettre ce bien immobilier en état. Ce sont les écrits de cet hebdomadaire. Faites le calcul mes amis…Alors Jean Ping le félon, si vous voulez que je vous prenne au sérieux, vous savez ce qu’il y a à faire. C’est de demander le rapatriement de tout cet argent vers le Gabon, c’est de demander à la France d’arrêter immédiatement les bombardements sur la Libye, c’est de demander au Pol Pot ivoirien de libérer le président Laurent Gbagbo ainsi que tous ses otages.
Henry Agré
OUATTARA LE BON
12 juillet 2011
A L’ATTENTION DES AFRICAINS QUI N’ONT PAS ENCORE COMPRIS LES VRAIS RAISONS DES GUERRES OCCIDENTALES EN AFRIQUE
Libye: Les « véritables négociations » avec Paris et non avec les rebelles (Seif Al-Islam)Seif Al-Islam Kadhafi, deuxième fils du Guide libyen et porte-parole officieux de la Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialiste, a affirmé que Tripoli menait les véritables négociations sur le conflit en Libye avec la France et non avec les rebelles.
Alterinfo.
Seif El Islam Kadhafi, le fils du colonel Mouammar Kadhafi a indiqué dans le premier entretien qu’il accorde à un journal arabe, le rôle crucial de Paris dans la guerre en Libye.
Commençons notre entretien par ce qui intéresse le plus l’opinion publique internationale…où en sont les négociations avec l’opposition à Benghazi ?
Nous tenons en réalité les véritables négociations avec la France et non avec les rebelles. Nous avons reçu par l’intermediaire d’un envoyé spécial qui a rencontré le président français, un message clair de Paris. Le président français a très franchement dit à notre envoyé que « c’est nous qui avons crée ce conseil et sans le soutien de la France, l’argent et les armes il n’existerait pas ». Ces groupes nous ont contactés par des canaux égyptiens, nous les avons rencontrés au Caire, où nous avons tenu un round de négociations, mais lorsque les français ont entendu parler de cette rencontre ils ont dit au groupe de Benghazi : nous vous soutenons et si d’autres contacts avec Tripoli ont lieu sans que nous en ayons connaissance ou dans notre dos nous cesserons immédiatement de vous soutenir…toutes les négociations doivent donc passer par la France, ils leur ont dit : nous ne faisons pas cette guerre par bonté ou sans contrepartie, nous avons des intérêts commerciaux en Libye et le gouvernement de transition devra approuver plusieurs contrats, ils veulent parler des contrats au sujet des avions « rafales », ainsi que d’autres contrats de la société Total.
Pourquoi n’avez-vous pas dévoilé à l’opinion publique les documents prouvant le financement de la campagne de Sarkozy ?
Et bien nous n’utilisons pas toutes nos armes d’un coup, nous avons plus d’une surprise et plus d’une arme que nous utiliserons au moment opportun…
Qu’en est-il des médiations internationales, que se passe-t-il en ce moment, notamment après la visite du médiateur russe qui a pris connaissance de la situation et après la tenue d’une réunion entre le président russe Medvedev et le président de l’Otan, ainsi que la réunion entre Medevedev et le président sud-africain Jacob Zuma l’autre partie de la médiation ?
Je voudrais avant cela préciser quelques chose, c’est que toute la planète s’est moquée d’eux à travers des articles de presse, ils ont menti au monde en déclarant que l’état libyen avait tué des milliers de manifestants, et ont dit que nous avions bombardé des populations avec des avions. Le monde sait maintenant que tout cela n’était que mensonge, l’organisation « Human Right Watch » a reconnu que ces informations étaient fausses, Amnesty international a également indiqué que c’était faux, tout comme le Pentagone qui à fait une enquête interne et a souligné que c’étaient de fausses informations.
Revenons au sujet des médiations internationales, où en sont-elles ? Concernant les initiatives il y a une feuille de route africaine sur laquelle tout le monde s’accorde, nous voulons organiser des élections et arriver à un gouvernement d’unité nationale et sommes prêt à des élections supervisées par des organisations internationales, et à mettre en place une nouvelle constitution mais les rebelles refusent, pourquoi refusent-t-ils, parce que nous ne sommes pas encore arrivé à un accord avec Paris.
Le colonel Kadhafi a menacé dans son discours ce vendredi devant ses partisans à Sebha de se venger et d’envoyer des kamikazes en Europe, n’avez-vous pas peur d’être assimilé à des terroristes ?
Premièrement c’est notre droit que d’attaquer les états qui nous attaquent et tuent nos enfants, ils ont tué le fils de Mouammar Kadhafi et ont détruit sa maison et tué ses proches, et il n y a pas une famille en Libye qui n’ait pas été victime de l’attaque de l’Otan, c’est pour cela que nous sommes en guerre, l’Otan a commencé par attaquer qu’il en assume les conséquences.
Seif El Islam se présentera-t-il aux élections de la future Libye ?
Je suis officiellement sorti de la politique en Libye en 2008, et depuis cette date et jusqu’au début de la crise j’étais en dehors de la Libye, j’étais au Cambodge…je suis revenu en Libye au début des événements, j’étais en dehors du jeu politique mais après ce qui est arrivé en Libye toutes les données ont changé, après avoir vu les trahisons, les intérêts et la colonisation toutes les données ont changé, je ne vois pas contre le fait de me présenter, toutes les options sont possibles.
Certains pensent à une division de la Libye, le premier ministre britannique, David Cameron a déjà déclaré qu’il fallait partager le Sahara Libyen, qu’en pensez-vous ?
Il y a un plan britannique pour la division de la Libye, l’ouest et le sud pour la France, l’est pour la Grande-Bretagne, et une base militaire pour la Grande-Bretagne à Tobrouk… ceci n’est pas un secret, mais ce ne sont que des velléités de colonisation qui ne se réaliseront pas.
Que représente pour vous l’Algérie ?
En toute sincérité, si on prend un libyen lambda, il vous dira que les algériens sont très proches des libyens. Malheureusement, comme vous l’aurez déjà constaté, le seul pays arabe visé par les hors-la-loi c’est l’Algérie. Nous avons une chose en commun avec les algériens, vous avez lutté par le passé contre la France, nous faisons la même chose aujourd’hui…la médiation de l’Algérie est la bienvenue car elle a toujours joué le rôle d’unificateur. Je tiens à préciser que les positions des pays arabes sont indignes, l’Algérie figure parmi les quelques pays arabes ayant pris une position complètement différente. Le peuple libyen n’oubliera jamais cela, c’est pourquoi la médiation de l’Algérie est la bienvenue pour le rapprochement entre les frères libyens, .
Avez-vous quelque chose à ajouter, un dernier mot ?
Je veux que la communauté internationale fasse attention à ce qui se passe en Libye, où l’une des plus grandes campagnes de désinformation et de falsification des vérités a eu lieu. Cette vérité est reconnue par les européens et les américains eux-mêmes. En effet, les médias ont crée de nombreux scandales qui n’ont jamais eu lieu. Nous nous adressons à la communauté internationale pour lui dire que les images que vous regardez sur les chaînes satellitaires et sur internet sont truquées. La vérité se fera un de ces jours
OUATTARA LE BON
12 juillet 2011
LA VICTOIRE DE KADHAFI ET DU PEUPLE LIBYEN SE DESSINE…………
France: Sarkozy s’est rendu à l’évidence , Kadhafi c’est pas « maïs »
source: afriquemonde
Le général français Vincent Desportes, ex-directeur de l’Ecole de guerre, opposant notoire à la guerre en Afghanistan, a estimé, dans un entretien diffusé par le journal du dimanche, qu’il « est temps de trouver un compromis avec les autorités libyennes » tout en ajoutant : « Nous ne pouvons pas attendre indéfiniment que le régime de Kadhafi tombe ». Ces déclarations de quelqu’un qui parle en connaissance de cause ont fait l’effet d’une bombe en France, pays à la tête de l’équipée occidentale contre Kadhafi avec un Sarkozy qui se réjouit de casser du Guide comme il l’a fait avec Laurent Gbagbo le 11 avril dernier.
Comme si le message du général a été entendu, la France semble se ramollir en faisant évoluer sa position : en effet, elle a fait remarquer, dimanche 11 juillet 2011, que l’issue du conflit libyen sera non pas militaire mais le fruit de négociations entre les parties en présence ; ce qui rapproche, à en croire le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, les positions de l’Union africaine et de l’Otan.
Cette position est d’autant plus surprenante que les insurgés seraient à une cinquantaine de km de Tripoli, même si ce n’est manifestement pas demain qu’ils vont marcher sur la capitale. Si la position de l’Hexagone a sensiblement changé, c’est peut-être parce que les forces occidentales, notamment françaises, sont à bout de souffle financièrement, logistiquement et tout ce qui s’en suit. Depuis quelques semaines des experts avaient laissé entendre qu’elles ne pourraient pas tenir dans cette situation délicate.
Sans doute pensait-on au début de l’aventure, que c’était une question de semaine. Voilà bientôt quatre mois que les bombardements ont commencé et si le Guide a plié l’échine, il n’a pas rompu malgré de nombreuses saignées tant politiques que militaires. En se contentant d’affaiblir les forces loyalistes par des bombardements sans répit, les Occidentaux croyaient que les insurgés finiraient le travail au sol, mais force est de constater que cette bande peu ou pas formée et désorganisée n’est pas en mesure de terminer la manœuvre nonobstant les avancées sporadiques qu’elle enregistre sur le terrain.
De deux choses donc l’une : ou les puissances occidentales se résolvent à mettre le pied à terre pour mettre fin au mythe d’une armée dont la stratégie tient jusque-là, mais le coût humain (il faudrait, selon certains experts, quelque 10 000 hommes), logistique et financier serait trop lourd à supporter ; ou bien elles se résolvent à négocier d’une manière ou d’une autre avec le colonel, et c’est peut-être ce qui est en train de s’amorcer avec cette nouvelle position du pays de l’empereur Napoléon.
L’option militaire n’est pas la solution la plus évidente pour l’U.A., qui va se réjouir de voir un fléchissement vers sa position, à savoir une solution négociée. Cela nous enseigne une sagesse bien de chez nous qui veut que tout homme, puissant soit-il, évite la défiance du genre « si je me lève, je te mettrai KO » lancé à un autre homme. En tout cas, l’OTAN l’apprend à ses dépends en s’attaquant au gravillon alors qu’elle s’attendait à moudre facilement du maïs.
Abdou Karim Sawadogo
Lu pour vous
12 juillet 2011
L’OTAN face à l’ingratitude des Libyens
Thierry Meyssan
Réseau Voltaire
Le gouvernement libyen espérait réunir 1 million de personnes, le 1er juillet 2011 à Tripoli, pour manifester contre l’OTAN. À la surprise des autorités tout autant que de l’Alliance atlantique, ils étaient 1,7 million.
La Coalition des volontaires était venue en Libye pour sauver la population civile de la répression du tyran Kadhafi. Quatre mois plus tard, les foules libyennes ont déserté le territoire libéré de Benghazi et se massent dans de gigantesques manifestations anti-OTAN. Confrontée à une réalité politique inattendue, l’armada de l’Alliance atlantique n’a plus de stratégie. Les Italiens ont amorcé leur retrait, les Français cherchent la sortie.
111 jours après le début de l’intervention de la Coalition des volontaires en Libye, aucune solution militaire n’est en vue et les experts s’accordent tous à dire que le temps joue en faveur du gouvernement libyen, sauf coup de chance et assassinat de Mouammar el-Kadhafi.
Le 7 juillet, le conseil des ministres italien a réduit de moitié l’engagement du pays à l’effort de guerre et a retiré son porte-hélicoptères. Le président Silvio Berlusconi a déclaré qu’il avait toujours été hostile à ce conflit, mais avait été contraint par son parlement d’y participer.
Le 10 juillet, le ministre français de la Défense, Gérard Longuet, a évoqué une solution politique qui passerait par un départ de M. Kadhafi « dans une autre aile de son palais et avec un autre titre ». Vu qu’il n’y a plus de palais, la première condition est de pure forme, quand à la seconde, personne n’en comprend le sens, sinon qu’il s’agit d’une échappatoire sémantique.
Les structures sociales et politiques libyennes sont issues de la culture locale et sont manifestement difficiles à comprendre pour nombre d’Occidentaux. Il s’agit d’un système monocaméral de démocratie participative, qui fonctionne remarquablement bien au niveau local, doublé d’un forum tribal qui ne constitue pas une seconde chambre, un sénat, puisqu’il n’a pas de pouvoir législatif, mais intègre les solidarités claniques dans la vie politique. À ce dispositif, s’ajoute la figure du « Guide », qui ne dispose d’aucun pouvoir légal, mais d’une autorité morale. Nul n’est forcé de lui obéir, mais la plupart le font, comme ils agiraient au sein de leur famille vis-à-vis d’un ainé, bien que rien ne les y contraigne. Dans l’ensemble ce système politique est paisible et les gens ne manifestent aucune peur de la police, excepté lors des tentatives de prise de pouvoir ou encore lors de la mutinerie de la prison d’Abou Salim (1996) qui ont été réprimées de manière particulièrement sanglante.
Ces précisions permettent de percevoir le caractère absurde des buts de guerre de la Coalition des volontaires.
Officiellement celle-ci intervient à l’appel du Conseil de sécurité des Nations unies pour protéger les victimes civiles d’une répression de masse. Mais aujourd’hui, les Libyens sont persuadés que cette répression n’a jamais existé et que l’armée de l’air libyenne n’a jamais bombardé de quartiers de Benghazi ou de Tripoli. La partie de la population libyenne qui a cru ces informations diffusées par les chaînes de télévision internationales s’est ravisée. Les gens, qui ont tous des parents et amis dispersés dans le pays, ont eu le temps de se renseigner sur les dangers encourus par leurs proches et ont conclu qu’ils avaient été intoxiqués.
Sur ce sujet, comme sur bien d’autres, le monde est désormais divisé entre ceux qui croient la version US et ceux qui n’y croient pas. Pour ma part, je réside actuellement à Tripoli dans le quartier réputé hostile à M. Kadhafi qui se serait soulevé contre lui et qui aurait été bombardé par son aviation au début du conflit. Je peux attester qu’il n’y a aucune trace de tels événements, à l’exception d’une voiture brûlée. Les seuls immeubles qui ont été bombardés sont des bâtiments officiels qui ont été tardivement détruits par des missiles de l’OTAN.
Quoi qu’il en soit, les principaux leaders de l’OTAN ont évoqué publiquement un autre but de guerre, que certains membres de la Coalition ne semblent pas partager : la démission de M. Kadhafi, le « changement de régime ». On entre alors dans une confusion inextricable. D’une part, cette exigence n’a aucun fondement juridique au regard des résolutions pertinentes de l’ONU et n’est aucunement liée à l’objectif affiché de protection de populations réprimées. D’autre part, la démission de M. Kadhafi n’a aucun sens puisqu’il ne dispose d’aucune fonction institutionnelle, mais uniquement d’une autorité morale qui ressort des structures sociales et non pas politiques. Enfin, on ne voit pas de quel droit des membres de l’OTAN s’opposent au processus démocratique et décident en lieu et place du peuple libyen qu’il doit écarter un de ses leaders.
Au demeurant, cette confusion confirme que cette guerre répond à des mobiles inavoués qui ne sont pas partagés par tous les membres de la Coalition des volontaires.
Le principe d’une attaque simultanée de la Libye et de la Syrie a été acté par le pouvoir US dans la semaine suivant les attentats du 11 septembre 2001. Il a été exposé publiquement la première fois par John Bolton, alors secrétaire d’État adjoint, dans son discours du 6 mai 2002 intitulé « Au-delà de l’Axe du Mal ». Il a été confirmé par le général Wesley Clark, lors d’un célèbre entretien télévisé, le 2 mars 2007. L’ancien commandeur de l’OTAN y a présenté la liste des États qui seraient successivement attaqués par les États-Unis dans les prochaines années.
Les straussiens [1] avaient prévu d’attaquer initialement l’Afghanistan, l’Irak et l’Iran dans le cadre du « remodelage du Moyen-Orient élargi », puis lors de la seconde phase d’attaquer la Libye, la Syrie et le Liban pour étendre le processus au remodelage du Levant et de l’Afrique du Nord, puis encore dans une troisième phase d’attaquer la Somalie et le Soudan pour remodeler l’Afrique de l’Est.
L’attaque de l’Iran ayant été différée pour des raisons militaires évidentes, nous sommes entrés directement dans la Phase II, sans lien avec les événements réels ou imaginaires de Benghazi. La Coalition des volontaires se trouve embarquée dans un processus qu’elle n’a pas voulu et qui la dépasse.
La stratégie US, mise en œuvre par la France et le Royaume-Uni —associés comme au bon vieux temps de l’expédition de Suez—, était fondée sur une analyse particulièrement fine du système tribal libyen. Sachant que les membres de certaines tribus —principalement les Warfallah— ont été écartés des postes à responsabilité à la suite du putsch manqué de 1993, l’OTAN devait attiser leurs frustrations, les armer et les utiliser comme levier pour renverser le régime et installer un gouvernement pro-occidental. Selon M. Berlusconi, MM. Sarkozy et Cameron auraient indiqué lors d’une réunion des alliés le 19 mars que « la guerre se terminerait quand il y aurait, comme on s’y attend, une révolte de la population de Tripoli contre le régime actuel ».
Cette stratégie a connu son apogée, le 27 avril, avec l’appel de 61 chefs de tribus en faveur du Conseil national de transition. À noter que, dans ce document, il n’est déjà plus question des massacres attribués au « régime » à Benghazi et à Tripoli, mais de son intention supposée de les perpétrer. Les signataires remercient la France et l’Union européenne d’avoir empêché un carnage annoncé et non d’avoir stoppé un carnage en cours.
Depuis cet appel, de manière continue et sans interruption, les tribus de l’opposition se sont ralliées une à une au gouvernement de Tripoli et leurs chefs sont venus faire publiquement allégeance à Mouammar Kadhafi. En réalité ce processus avait commencé bien avant et avait été mis en scène, le 8 mars, lorsque le « Guide » avait reçu l’hommage de chefs de tribu à l’hôtel Rixos, au milieu des journalistes occidentaux transformés en boucliers humains et médusés par cette nouvelle provocation.
Ceci s’explique simplement : l’opposition intérieure à Kadhafi n’avait aucune raison de renverser le régime avant les événements de Benghazi. L’appel du 27 avril se basait sur des informations que les signataires considèrent aujourd’hui comme des intoxications. Dès lors, chacun s’est rallié au gouvernement national pour lutter contre l’agression étrangère. Conformément à la culture musulmane, les rebelles qui ont fait la preuve de leur bonne foi ont été automatiquement pardonnés et incorporés dans les forces nationales.
Peu importe pour notre analyse de savoir si la répression par le régime de Kadhafi est une réalité historique ou une mythe de la propagande occidentale, ce qui compte, c’est de savoir ce que pensent aujourd’hui les Libyens en tant que peuple souverain.
Il faut ici observer le rapport de force politique. Le Conseil national de transition (CNT) n’a pas su se constituer de base sociale. Sa capitale provisoire, Benghazi, était une ville de 800 000 habitants. Des centaines de milliers d’entre eux ont célébré sa création en février. Aujourd’hui la « ville libérée par les rebelles » et « protégée par l’OTAN » est en fait une agglomération morte qui ne compte plus que quelques dizaines de milliers d’habitants, souvent des gens qui n’ont pas les moyens de partir. Les Benghazis n’ont pas fuit les combats, ils ont fuit le nouveau régime.
À l’inverse, le « régime de Kadhafi » a été capable de mobiliser 1,7 million de personnes lors de la manifestation du 1er juillet à Tripoli et il vient de s’engager dans l’organisation de manifestations régionales chaque vendredi. La semaine dernière, ils étaient ainsi plus de 400 000 à Sabha (Sud) et l’on attend une foule identique vendredi à Az Zawiyah (Ouest). Notez bien que ces manifestations sont dirigées contre l’OTAN qui a tué plus d’un millier de leurs compatriotes, détruit les infrastructures non pétrolières du pays et coupé tout approvisionnement par un blocus naval, elles s’articulent autour d’un soutien au « Guide » comme leader anti-colonialiste, mais ne valent pas nécessairement approbation a posteriori de tous les aspects de sa politique.
En définitive, le peuple libyen a parlé. Pour lui, l’OTAN n’est pas venu le protéger, mais conquérir le pays. C’est Kadhafi qui le protège face à l’agression occidentale.
Dans ces conditions l’OTAN n’a plus de stratégie. Pas de « Plan B ». Rien. Les défections côté Conseil national de transition sont si nombreuses que, selon la plupart des experts, les « forces rebelles » ne comprennent plus qu’entre 800 et 1 000 combattants, certes surarmés par l’Alliance, mais incapables de jouer un rôle significatif sans soutien populaire. Il est probable que les commandos des forces spéciales déployés au sol par l’OTAN sont plus nombreux que les combattants libyens qu’ils encadrent.
Le retrait italien et les déclarations du ministre français de la Défense ne sont pas surprenantes. Malgré sa puissance de feu sans équivalent dans l’Histoire, l’armada de l’OTAN a perdu cette guerre. Non pas bien sûr au plan militaire, mais parce qu’elle a oublié que « la guerre est la continuation de la politique par d’autres moyens » et qu’elle s’est trompée politiquement. Les hurlements de Washington, qui a réprimandé le ministre français et refuse de perdre la face, n’y changeront rien.
Lu pour vous
12 juillet 2011
http://www.cameroonvoice.com/news/news.rcv?id=4134
Robert Bourgi: « Karim Wade n’a rien à faire en politique! »
Depuis les émeutes de l’électricité du 27 juin et la révélation par LEXPRESS.fr du coup de fil que Karim Wade vous a adressé, les démentis fusent de toute part. Maintenez-vous votre version?
Oui, je confirme que Karim Wade m’a bien téléphoné dans la nuit du 27 au 28 juin à 2h40 exactement. Il m’a demandé de saisir les plus hautes autorités françaises afin d’obtenir l’intervention de l’armée française pour rétablir l’ordre à cause d’une situation qu’il a qualifiée de « quasi-insurrectionnelle » tant à Dakar que dans plusieurs autre villes du Sénégal.
Pourtant Karim Wade soutient que c’est vous, Robert Bourgi, qui lui avez suggéré, par SMS, de solliciter l’intervention de l’armée française?
Karim a complètement perdu son sang froid. Je le mets au défi de prouver ce qu’il avance en montrant ce prétendu texto.
Que pensez-vous de la lettre ouverte qu’il a adressée aux Sénégalais dans laquelle il nie toute velléité de dévolution monarchique du pouvoir?
Sincèrement, je l’ai trouvée pathétique pour ne pas dire pitoyable. Jamais un homme politique qui se respecte n’aurait diffusé un tel document. Dans cette lettre, il préfère se victimiser au lieu de s’expliquer sur les coupures d’électricité ce qui n’est pas digne d’un homme politique, et encore moins d’un homme d’État.
Ce » lâchage en règle » des Wade père et fils se produit-il parce que vous avez été écarté du voyage présidentiel à Benghazi?
Ces allégations sont complètement fausses. Je n’ai jamais eu à l’esprit un quelconque déplacement à Benghazi puisque c’était le philosophe Bernard Henri Lévy qui devait s’en charger. Il y a d’un côté ma fidélité et mon affection pour le président Wade et de l’autre mon souci de l’intérêt supérieur de mon pays natal et du peuple sénégalais. Les tripatouillages de la constitution, son désir d’instaurer une majorité – inqualifiable – à 25% ainsi que sa volonté de se présenter pour un troisième mandat m’ont conduit à ne pas démentir l’information publiée par LEXPRESS.fr, malgré ses demandes répétées ainsi que celles de Karim.
Allez-vous continuer à soutenir le président Wade en 2012?
Je suis catégoriquement opposé à la candidature d’Abdoulaye Wade aux présidentielles de 2012. Je pense qu’à 87 ans, il ne peut plus prétendre représenter l’avenir d’un pays doté d’une population aussi jeune que celle du Sénégal. Il fut un temps où il portait les espoirs de toute la population sénégalaise. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas.
Et son fils Karim?
Je connais bien Karim, et j’estime qu’il n’a rien à faire en politique. Il a été candidat aux élections municipales de mars 2009 sur la liste du PDS (NDLR: parti présidentiel au pouvoir) qui, du coup, a perdu la mairie de Dakar. Je ne comprends pas l’insistance de son père à vouloir, pour lui, coûte que coûte un mandat car il est sans doute plus doué pour les affaires. Or, comme chacun sait, les affaires et la politique ne font pas bon ménage.
Tchèfô
12 juillet 2011
Moi personnellement je ne suis point choquée de la décision de Koulibaly Mamadou.Et ce nest vraiment pas une surprise. Chers frères il faut clore ce débat Koulibaly et avançons parce que nous sommes mal barrés nous les ivoiriens. Voyez vous. Aujourd’hui l’état de Côte d’ivoire va indemniser les entreprises françaises comme si elles étaient les seules à subir cette crise. En plus l’insécurité est totale. Mme « capturation » Kandia vient d’annuler les résultats de la session du BAC 2010 à Ouragahio, la solution est devenue un problème .Les prix des denrées augmentent de façon vertigineuses,les ivoiriens sont devenus hystériques du fait de cette situation de »on ne sait plus où nous en sommes? Il y a beaucoup trop de problèmes à gérer que de nous occuper de la démission de ce monsieur. C’était prévisible donc pas étonnant. On a connu le cas Ahoua Don Mello et d’autres. Le FPI ne mourra pas. Ce parti regorge beaucoup de compétences. Elle va rebondir. Alors courage et la lutte continue pour la souveraineté de notre chère Côte d’ivoire en déconfiture.DIEU veille sur ce beau pays.
Tchèfô
12 juillet 2011
Moi personnellement je ne suis point choquée de la décision de Koulibaly Mamadou.Et ce nest vraiment pas une surprise. Chers frères il faut clore ce débat Koulibaly et avançons parce que nous sommes mal barrés nous les ivoiriens. Voyez vous. Aujourd’hui l’état de Côte d’ivoire va indemniser les entreprises françaises comme si elles étaient les seules à subir cette crise. En plus l’insécurité est totale. Mme « capturation » Kandia vient d’annuler les résultats de la session du BAC 2010 à Ouragahio, la solution est devenue un problème .Les prix des denrées augmentent de façon vertigineuses,les ivoiriens sont devenus hystériques du fait de cette situation de »on ne sait plus où nous en sommes? Il y a beaucoup trop de problèmes à gérer que de nous occuper de la démission de ce monsieur. C’était prévisible donc pas étonnant. On a connu le cas Ahoua Don Mello et d’autres. Le FPI ne mourra pas. Ce parti regorge beaucoup de compétences. Il va rebondir. Alors courage et la lutte continue pour la souveraineté de notre chère Côte d’ivoire en déconfiture.DIEU veille sur ce beau pays.
Le Patriote Camerounais
13 juillet 2011
LA MERE DE MICHEL MBAGBO, DAME JACQUELINE CHAMOIS A ECRIT A NICOLAS SARKOSY POUR LUI DEMANDER LA LIBERATION DE SON FILS.(TOUSSAINT ALAIN).
LE PRESIDENT LG ACCEPTE LA DEMISSION DE MAMADOU KOULIBALY ET LUI SOUHAITE BONNE CHANCE POUR LA SUITE DE SA CARRIERE, IL CONSIDERE CETTE DEMISSION DU PRESIDENT INTERIMAIRE DU FPI COMME LA PREUVE DE LA VITALITE DE SON PARTI ET DEMANDE AUX CADRES DU FPI DE RESTER SOUDER FACE AUX EPREUVES ACTUELLES.
SOURCE: ivoirebusiness.net
Tchèfô
13 juillet 2011
Demain c’est le 14 Juillet.Fête nationale française.Michel sera certainement libéré pour faire bonne figure.Sait on jamais avec Nicolas 1ER.En plus son 1ER Ministre arrive avec une forte délégation d’hommes d’affaires en CI .Yako pour mon pays.Encore des prédateurs.
LE PACIFIQUE
13 juillet 2011
MAMADOU KOULIBALY est très méchant et très sadique, en effet, il n’a pas choisi au hasard le 11 juillet pour l’annonce de la création de son parti politique. Il sait que désormais les 11 de chaque mois est un jour de deuil et de catastrophe nationale pour le peuple digne de CÔTE-D’IVOIRE, et comme il a toujours voulu s’extasier sur nos souffrances du 11 avril qu’il n’a pas vécu en direct, parce que exilé volontairement au GHANA, pour comploter avec les ennemis du pays et ensuite nous poignarder dans le dos. L’objectif poursuivi est de maintenir les ivoiriens dans les lamentations et les pleurs pour annihiler toute réflexion pouvant aboutir à une politique de repositionnement du FRONT POPULAIRE IVOIRIEN sur l’échiquier politique ivoirien. Malheureusement pour lui, il ne s’intéresse qu’à L’ECONOMIE, sinon il allait savoir que les départs de ce genre ont eu lieu au PDCI (DJENI KOBENA), au FPI (DON MELLO), au RDR (ZEMOGO FOFANA ) sans que cela entache la vitalité de ces formations politiques. MAMADOU KOULIBALY n’était pas à la création du FPI. Ce parti a donc vécu un moment sans lui; il a même grandi sans lui, il a connu des crises qu’il a surmonté pour parvenir au pouvoir, alors cette crise que lui a imposé la FAMEUSE COMMUNAUTE INTERNATIONALE BLANCHE sera surmontée dans un avenir très proche, et tous ceux qui pensent naïvement que le FPI peut être dissout ou encore va disparaître de l’univers politique ivoirien, auront leurs yeux pour pleurer car personne dans toute L’HUMANITÉ ne extraire d’une autre personne une pensée, un comportement qu’il considère essentiel pour son épanouissement global, or c’est cela que le FPI représente pour la grande majorité des ivoiriens. Le traumatisme et la peur nés du COUP D’ETAT sanglant de SARKOSY, OBAMA, BAN KI MOON ,sont déjà en grande partie digérés. La lutte va donc reprendre de plus belle avec le FRONT POPULAIRE dépouillé des rêveurs.
LE PACIFIQUE
13 juillet 2011
MAMADOU KOULIBALY est très méchant et très sadique, en effet, il n’a pas choisi au hasard le 11 juillet pour l’annonce de la création de son parti politique. Il sait que désormais les 11 de chaque mois est un jour de deuil et de catastrophe nationale pour le peuple digne de CÔTE-D’IVOIRE, et comme il a toujours voulu s’extasier sur nos souffrances du 11 avril qu’il n’a pas vécu en direct, parce que exilé volontairement au GHANA, pour comploter avec les ennemis du pays et ensuite nous poignarder dans le dos. L’objectif poursuivi est de maintenir les ivoiriens dans les lamentations et les pleurs pour annihiler toute réflexion pouvant aboutir à une politique de repositionnement du FRONT POPULAIRE IVOIRIEN sur l’échiquier politique ivoirien. Malheureusement pour lui, il ne s’intéresse qu’à L’ECONOMIE, sinon il allait savoir que les départs de ce genre ont eu lieu au PDCI (DJENI KOBENA), au FPI (DON MELLO), au RDR (ZEMOGO FOFANA ) sans que cela entache la vitalité de ces formations politiques. MAMADOU KOULIBALY n’était pas à la création du FPI. Ce parti a donc vécu un moment sans lui; il a même grandi sans lui, il a connu des crises qu’il a surmonté pour parvenir au pouvoir, alors cette crise que lui a imposé la FAMEUSE COMMUNAUTE INTERNATIONALE BLANCHE sera surmontée dans un avenir très proche, et tous ceux qui pensent naïvement que le FPI peut être dissout ou encore va disparaître de l’univers politique ivoirien, auront leurs yeux pour pleurer car personne dans toute L’HUMANITÉ ne peut extraire d’une autre personne une pensée, un comportement qu’il considère essentiel pour son épanouissement global, or c’est cela que le FPI représente pour la grande majorité des ivoiriens. Le traumatisme et la peur nés du COUP D’ETAT sanglant de SARKOSY, OBAMA, BAN KI MOON ,sont déjà en grande partie digérés. La lutte va donc reprendre de plus belle avec le FRONT POPULAIRE dépouillé des rêveurs.
tchimpavita
13 juillet 2011
raison de plus pour ne plus nous préoccuper des faits et gestes de monsieur mamadou koulibaly n’a pas la stature et la dimension d’un homme d’état il vient d’en faire la démonstration.
Nous devons désormais arrêter de commenter ses paroles et ses attitudes, postures à vrai dire il est décevant, il est ingrat c’est un traitre on a tout dit qu’il aille donc où bon lui semble cela ne nous concerne plus et ne regarde que lui même et ses partisans s’il en a passons à autre chose bastà.
Ce monsieur est gonflé de som importance il est persuadé que le FPI ne peut pas s’en sortir sans lui on appelle cela de la prétention le FPI réussira et s’en sortira sans lui nul n’est indispensable.
Je reste persuadée pour ma part qu’il meurt d’envie de voler au secours d’al hassane drame man qui ne sait plus comment se dépêtré de l’embrouillamini dans lequel il s’est lui même plongé donc le frère mamadou qui est un économiste réputé et reconnu doit voler à son secours, le pauvre drame man n’a plus de solutions il a tout utilisé mais même avec mamadou à sa rescousse il ne réussira pas l’avenir nous le dira.
C’est un film à rebondissements les Africains assistent à un grand spectacle merci la nébuleuse !
La lutte continue ne nous laissons plus distraire.